Les communistes du Québec en congrès à Montréal le 25 et 26 mai prochain

J. P. Fortin
Clarté – Mai 2024

Les délégué.e.s du PCQ-PCC se réuniront à Montréal les 25 et 26 mai à l’occasion du 20e Congrès de la formation politique. Ce congrès est également l’occasion pour le Parti communiste du Québec d’élire sa direction et de définir de grands axes qui seront éventuellement formalisés dans la plateforme avant les élections générales québécoises de 2026.

La cheffe du Parti communiste du Canada Liz Rowley sera présente pour l’événement qui rassemblera des délégué.e.s élu.e.s dans chaque cellule québécoise du parti. Le congrès arrive au terme de plusieurs mois de discussions lancés le 25 février dernier après adoption par la direction sortante d’un projet de thèse politique intitulée Avec la classe ouvrière et les masses populaires, pour le socialisme : faisons vivre et renforçons le PCQ-PCC !. Les délégué.e.s se rassembleront également pour débattre des orientations futures et des stratégies politiques pour les trois prochaines années.

Au cœur de ce document, qui sera débattu et partiellement rendu public après le congrès, s’articule un programme de rupture comprenant : la pénalisation des patrons pour l’emploi précaire et temporaire, la défense d’une perspective anti-impérialiste de la question nationale, l’allègement du fardeau fiscal des travailleur-euses, la réindustrialisation et la mise sous contrôle public et démocratique de l’économie québécoise.

Depuis 2021, le PCQ-PCC a connu une croissance importante de son membership, une augmentation qui a permis au Parti communiste du Québec de regagner son enregistrement officiel en mars 2023 après 20 ans d’absence sur la scène électorale québécoise.

Le congrès verra également l’élection d’une nouvelle direction pour le mandat 2024-2027. Le chef sortant du parti au Québec, Adrien Welsh, qui bénéficie d’un large appui au sein de l’organisation, a exprimé sa volonté d’entamer un second mandat. Pour lui, ce congrès est l’occasion d’établir certains « points de rupture avec le pouvoir des monopoles » qui paveront la voie au rassemblement des forces vives capables de bâtir le socialisme.

Décrit comme un « moment phare de la démocratie partisane », ce congrès se veut une occasion de mettre l’accent sur la participation active des membres et sur la prise de décisions collectives. Le PCQ-PCC espère renforcer son rôle en tant que force politique émergente au Québec.