Tentative d’assassinat contre la vice-présidente de l’Argentine, Cristina Fernandez de Kirchner

Tentative d’assassinat contre la vice-présidente de l’Argentine, Cristina Fernandez de Kirchner


Parti communiste d’Argentine
Secrétariat national
1er septembre 2022


Dans la soirée du 1er septembre, la vice-présidente de l’Argentine, Cristina Fernandez de Kirchner, a été victime d’une tentative d’assassinat. Dans le contexte d’une situation politique de plus en plus tendue en Argentine, marquée par une propagande de droite contre l’administration actuelle, une campagne de répression qui bat son plein contre Kirchner et qui fait écho à la persécution de Lula au Brésil, mais aussi un discours de haine virulent envers les mouvements sociaux progressistes de la part des forces de droite, cet événement récent marque une évolution dangereuse et très préoccupante de la politique locale.

Nous devons comprendre que bien qu’elle soit pleine de controverses et de problèmes politiques – après tout, Kirchner n’est pas communiste – celle-ci incarne cependant une aile développementaliste et redistributive au sein du gouvernement actuel et du mouvement péroniste plus largement, lui-même parfois tenté de tomber dans l’opportunisme et la conciliation avec le capital monopoliste étranger. L’attaque contre elle peut donc être comprise plus largement comme une attaque contre les forces sociales populaires et progressistes du pays, dans l’intérêt des capitalistes et des impérialistes. Nous avons reproduit et traduit ci-dessous la déclaration du Parti communiste d’Argentine au sujet de cet odieux attentat :

Solidarité avec Cristina. Pour l’unité et la mobilisation de tout le peuple

Le Parti communiste d’Argentine exprime sa plus ferme répudiation de l’attaque contre Cristina Fernandez de Kirchner et sa pleine solidarité avec la vice-présidente.

Cette tentative d’assassinat est la conclusion logique de la dérive fasciste partagée par les différents courants de la droite dans notre pays, ainsi que de la répression et de la persécution du Partido Judicialista, deux éléments orchestrés par l’ambassade des États-Unis et par le bloc du pouvoir réel en Argentine. La tentative d’écarter la vice-présidente de l’arène politique par tous les moyens possibles est un élément central du plan des secteurs dominants pour imposer leur modèle politique, économique et social de misère massive planifiée.

Le moment politique exige l’unité et la mobilisation de toutes les forces politiques pour défendre la démocratie et pour lutter contre les tentatives de proscription politique voire d’élimination physique des leaders du camp populaire.

Patrie ou l’Ambassade yankee !