Halte à la persécution contre Lorena Pena !

Bureau international
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Clarté #50 – Mars 2023

La Présidente de la Fédération internationale démocratique des femmes, la Salvadorienne Lorena Pena, est victime de persécution politique depuis 2021 de la part du gouvernement réactionnaire du Salvador dirigé par Nayib Bukele. En effet, depuis deux ans, celle qui entame son deuxième mandat à la tête de cette organisation anti-impérialiste des femmes fondée par la communiste française Eugénie Cotton en 1945, est accusée de malversation et détournement de fonds. Pourtant, à chaque occasion, l’accusée a su prouver son innocence.

Dans un communiqué, la FIDF souligne qu’il s’agit d’un procès politique qui s’inscrit dans une tentative de museler toute opposition au gouvernement de Bukele. C’est ainsi que plusieurs ex-combattants du FMLN sont victimes de persécution et risquent d’être jugés pour crime de lèse-majesté. Parmi eux, on compte Ferman Cienfuegos, membre du Commandement général durant la Guerre civile et signataire des Accords de paix.

Cette judiciarisation du débat politique n’est pas étrangère aux coups d’État “en douceur” dont ont été victimes les peuples du Brésil, Paraguay, Honduras, de la Bolivie, etc. Avec le pouvoir législatif à sa botte, Bukele a déjà nommé des juges qui lui sont favorables à la Cour suprême de justice, ce qui fait craindre le pire pour les hommes et les femmes qui s’opposent à son pouvoir et défendent l’héritage de Schafik Handal et de Farabundo Marti.

Dans le cas de Lorena Pena, ces développements font craindre le pire pour son intégrité physique et sa liberté en plus de montrer le peu d’importance que le gouvernement Bukele accorde aux femmes et à leur lutte internationaliste.